Mikama - March 4, 2014

Racl. R dans La Nation
Certes, le sous-emploi gagne du terrain à Madagascar car les revenus salariaux, selon l’Enquête Nationale sur le Suivi des Objectifs du Millénaire pour le Développement (ESNOMD 2012), sont restés relativement bas. (..) Les salariés les plus mal lotis se trouvent dans l’agriculture où les revenus salariaux moyens sont de 910 000 Ar par an. Les branches privées non agricoles occupent une place intermédiaire dans la hiérarchie, avec un salaire annuel moyen variant entre 1 387 000 Ar (dans l’industrie textile) et 1 875 000 Ar (dans le BTP). Enfin, les employés de l'administration font partie des privilégiés, avec un revenu annuel supérieur à 2 889 000 Ar. Les salaires annuels varient de 1 217 000 Ar pour ceux qui n'ont pas été à l'école à 3 816 000 Ar pour ceux qui ont fréquenté l'université, en passant par 1 360 000 Ar pour les salariés ayant achevé le niveau primaire et 1 948 000 Ar pour les salariés ayant achevé le premier cycle de niveau secondaire.

Sera R dans Newsmada
Des coutumes néfastes aux enfants continuent d’exister dans la Grande Ile, à l’instar du « moletry », une coutume du nord-ouest de Madagascar où des parents vendent leur fille, voire leur fillette. En contrepartie, ces parents reçoivent un zébu et une certaine somme d'argent de la part des hommes censés devenir leurs maris, mais que la plupart ne le deviendront jamais.
Il y a aussi les mariages « arrangés » et les mariages précoces même si une loi a fixé l’âge minimum matrimonial à 18 ans, avec une dérogation à 16 ans pour les filles mais sur décision d’un juge.
A ceux-là s’ajoutent les pratiques désuètes mais qui continuent à persister dans certaines régions. Ainsi, le « Tsenan’Ampela » où des jeunes demoiselles Bara venant des villages environnants d’Ivohibe-centre, se voient obliger de se prostituer. A Analanjirofo, par contre, les autorités se sont prononcées pour la suppression du phénomène  «Jiromena », un type de loisir en vogue dans la région, suite à la constatation que 75 jeunes filles mineures se sont retrouvées enceintes en 2012.



Mahefa Rakotomalala dans L'Express de Madagascar
Concernant les estimations de la récolte précoce à Antananarivo, on avance une augmentation de l’ordre de 150 tonnes par rapport à celles de 2013. (..) Selon les prévisions, l’importation prévue cette année, par exemple, devrait également revenir au niveau de l’année 2012 qui se situe à 250 000 tonnes. L’année dernière, à cause de la baisse de la production, cette importation a atteint le chiffre record de 400 000 tonnes.

Rija Ratovomahefa dansL'Express de Madagascar
Selon un résultat d’enquête de l’Institut national de la statistique (Instat), 70% du marché local sont actuellement occupés par des opérateurs étrangers. (..) « La monopolisation des opérateurs étrangers du marché local a fait naître une concurrence commerciale déloyale dans le pays. C’est une pratique qui ne nous laisse plus qu’une infime part de marché. Le pouvoir étatique ne maîtrise plus la rentrée des produits étrangers dans la Grande île. Surtout que ces derniers se vendent à des prix nettement inférieurs par rapport aux produits locaux. Pour un même produit, les prix de ceux importés peuvent descendre jusqu’à la moitié et forcément les consommateurs se précipitent sur les produits les moins chers », a expliqué un opérateur commercial malgache.

Fanjanarivo dans La Gazettede la Grande-Ile
D’après l’atlas urbain 2013 issus du 1er Forum national urbain, Madagascar compte actuellement environ 150 centres urbains et 79 communes urbaines. Mais quand on regarde de près les villes, elles ne sont que des agglomérations démographiques. Elles ne jouent pas encore le rôle de structures devant participer activement au développement du territoire. Il est temps de décortiquer les problèmes structurels qui ont conduit à cette situation.

Fanjanarivo dans La Gazettede la Grande-Ile
52,7% des Malagasy vivent dans l’extrême pauvreté selon l’enquête nationale sur le suivi des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). C’est une forte proportion :
elle représente plus de 11,5 millions de personnes sur les 22 millions que compte le pays. Madagascar est loin de combattre l’extrême pauvreté alors qu’il s’y est engagé depuis 2000 à travers les OMD. Pour l’extrême pauvreté, l’OMD définit un taux de 14% pour 2015. Ce fléau se traduit par un revenu inférieur à un peu plus de 370 000 Ar par personne par an. (..) La pauvreté touche 77% des ruraux. Sinon, 9 régions sur 22 accusent un taux de pauvreté très élevé, supérieur à 80%, alors que la moyenne nationale selon le seuil national de pauvreté est de 71,5%. (..)  Les fortes inégalités existent aussi entre les différentes classes sociales : en 2012, les 10% les plus riches ont un niveau de vie 6 fois supérieur à celui des pauvres en termes de consommation par tête. Pire, ces inégalités se creusent puisque ce rapport était de 5,4 en 2010.

Dans La Gazettede la Grande-Ile
 Ces villes sont stratégiques pour l’aménagement du territoire, car sur 7 grandes villes régionales, 4 sont des villes côtières. De plus, les villes à l’intérieur des terres sont incontournables pour la polarisation et le réseautage du territoire. Il faut noter, en effet, que seulement 16% des routes sont revêtues tandis que le reste n’est praticable que 6 mois sur 12. (..) le phénomène de bidonvilisation qui touche les 70% de nos citadins…

Navalona R. dans Midi Madagasikara
« il y a une forte demande de produits issus des secteurs agricole et d’élevage sur ce marché [COMESA (Marché commun de l’Afrique Orientale et Australe)] gigantesque. Le souci des participants porte ainsi sur le développement des PME œuvrant dans ces secteurs tout en renforçant leur compétitivité et les intégrant dans les chaînes d’approvisionnement et de valeur, et ce, dans le dessein de lutter contre l’insécurité alimentaire », a-t-il [Erick Rajaonary, le fondateur et le PDG du groupe Guanomad] annoncé.

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