Mikama - March 5, 2014

Rija Ratovomahefa dans L'Express de Madagascar
« Le taux de personnes travaillant dans le secteur informel atteint actuellement les 80%, contre 60% en 2008. En tout cas, la ruée vers le secteur informel est le seul recours pour la plupart des Malgaches pour faire face à la crise qui a sévi dans le pays. À part le commerce, le domaine de l’agriculture et de l’élevage relèvent le taux le plus élevé de cette ruée vers les emplois informels. Toutefois, le secteur informel engendre un faible revenu, comparé aux emplois formels », a expliqué un responsable de la direction générale de l’Instat... Le secteur informel a contribué jusqu’à 24% du Produit intérieur brut (PIB) du pays en 2012, soit 36% du PIB non marchand et non agricole.

Navalona R. dans Midi Madagasikara
Secteur de l’élevage : Des opportunités d’investissements offertes. A titre d’illustration, on a besoin de 600 000 têtes de zébus pour le ranch bovin. Les régions à forte potentialité sont entre autres, Bongolava, Boeny, Ihorombe, Atsimo Andrefana et SOFIA. (..) Quant à la production de poussin chair, un gap de 15 millions de têtes est observé si c’est de 110 000 têtes pour la production de poussin pondeuse. Par contre, un besoin d’une quantité de 30 millions d’œufs pour la consommation est constaté sur le marché de l’export. Parlant de la production de canard prêt à gaver, le gap est de 50 000 têtes.


R.R. dans L'Express de Madagascar
Le pois du cap a fait la renommée de Madagascar dans les années 70 et 80, au même titre que le litchi ou le café. Actuellement, le pays n’arrive plus à exporter que 2 000 tonnes par an, contre 23 000 tonnes en 1986, d’après le rapport de l’Institut national des statistiques (Instat).

R.V. dans La Gazette de la Grande-Ile
Sachant que Madagascar  représente moins de 0,5 % de la masse terrestre  mais abrite les 5% de la biodiversité mondiale, dont 90% sont endémiques.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Au final, le tissu économique malagasy est composé d’entreprises familiales dont la structure de l’actionnariat est souvent concentrée ». C’est ce que l’on peut lire dans le dernier bulletin « Flash compta » du Conseil supérieur de la comptabilité (CSC). Or, la loi sur les sociétés commerciales n°2003-036 introduit les sociétés unipersonnelles, soit les Sociétés à responsabilité limitée unipersonnelle (SARLU) ou les Sociétés anonymes unipersonnelles (SAU). (..) Si la bonne gouvernance veut que les entreprises cherchent à séparer les fonctions de gestion et de contrôle, la loi sur les sociétés commerciales malagasy offre la possibilité aux actionnaires de fonder des sociétés avec un Administrateur directeur général (ADG) qui combine toutes ces fonctions en une seule personne.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Avec seulement le tiers de la population, les villes contribuent à près de 3/4 du PIB du pays, dont près de la moitié par la seule l’agglomération d’Antananarivo d’après les dernières données datant de 2011. (..) Rappelons que l’agriculture génère 30% du PIB, contre 14% pour l’industrie et 56% pour les services. (..)  Sur près de 64 000 entreprises des deux secteurs confondus, 45% sont implantées à Antananarivo dans la région Analamanga, et 30% dans le Vakinankaratra et Atsinanana, plus précisément à Antsirabe et Toamasina. (..) La concentration des entreprises sur le corridor Antsirabe-Antananarivo-Toamasina s’explique par la densité plus élevée des infrastructures et réseaux divers et la disponibilité de la main d’œuvre.

Sera R dansNewsmada
Le volume et la valeur des exportations des huiles essentielles ne cessent d'augmenter. En effet, si l’on se réfère aux données recueillies par l’Institut national de la statistique (Instat), de 25 000 tonnes en 2008, ce volume n’a cessé d’évoluer pour atteindre les 65 000 tonnes en 2011. La part d’exportation de 0,91 %, en 2008, sur la totalité des produits exportés de Madagascar est arrivée à 2,91 % en 2011. Pourtant, malgré cette nette évolution, la Grande île n’arrive à satisfaire que seulement 1 % de la demande internationale.