Mikama - September 2, 2013

All Africa - Africa in Fact, The Journal of Good Governance Africa
Madagascar once boasted one of the finest school systems in French-speaking Africa. In the late 1990s, its students scored among the highest marks in maths and French standardised tests compared to the continent's other Francophone countries. When results began to dip in 2003 after a 30-year decline in investment, the government launched a massive school improvement programme. But the 2009 coup halted these reforms. Since then, the country's education and economy have been nose-diving.

Reuters
Austrian oil and gas group OMV has agreed to buy a 40 percent stake in an offshore exploration block west of Madagascar, it said on Monday. (...) OMV said it would take over as operator of the block before the start of drilling, which was expected in early 2015.


La Vérité
La Vice-primature chargée de l’Economie et de l’Industrie organise depuis hier et ce durant deux jours une exposition et conférences-débats sur la situation socio-économique dans le pays : diagnostic et pistes de solution. L’objectif est d’informer et de sensibiliser l’opinion publique sur la situation actuelle. (...) D’après Pierrot Botozaza, depuis 2009, l’indice de développement humain est faible, le produit intérieur brut par habitant est très faible, il y a une crise de confiance des investisseurs, une perte d’emploi, suspension des aides extérieures, accroissement de la pauvreté. L’exposition  devrait aboutir à une amélioration de l’économie et à l’élaboration d’une stratégie de relance. Avec l’accroissement de la pauvreté, il y a environ six millions usd par jour de manque à gagner et plus de 4 000 nouveaux pauvres quotidiennement.

La Nation
Les résultats de l’enquête par Grappes à Indicateurs Multiples ou MICS initiés par l’Institut National de la Statistique (INSTAT), l’UNICEF et la Banque mondiale, présentés hier, ont montré la vulnérabilité des enfants en matière de santé, d’accès à l'eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement, à l’éducation et à la protection dans les quatre régions du Grand Sud, à savoir, Anosy, Androy, Atsimo Andrefana et Atsimo Atsinanana. (...) Cette enquête a aussi montré que 12% des femmes de 15 à 19 ans ont donné naissance avant l’âge de 15 ans et près de la moitié des jeunes femmes âgées de 15 à 19 ans sont actuellement mariées ou en union libre. Ceci indique tout simplement que la loi 2007-022, sortie le 22 août 2007 portant sur l’interdiction du mariage des jeunes n’ayant pas 18 ans n’est pas encore respectée à Madagascar. Les us et coutumes favorisent encore le mariage précoce. Au moment de l’accouchement, ces très jeunes mères sont désemparées car l’hôpital le plus proche se trouve à des centaines de kilomètres de leur lieu d’habitation. La médiocrité des infrastructures dans le Grand sud de Madagascar ne pourrait être qu’un facteur qui cause la dégradation de la santé de la mère et de l’enfant dans cette partie.

Tribune de Madagasacar
Ceci dit, il avait été décidé durant cette transition, la suspension de délivrance de nouveau permis minier, sur la base du principe selon lequel le pouvoir de transition ne peut engager de manière durable (pour 25 ans ou plus apparemment) l’avenir du pays ou d’une région. Mais il semble que certaines compagnies auraient bénéficié de passe-droit et ce serait, paraît-il, une des raisons de l’extension de l’initiative pour la transparence des industries extractives (EITI) jusqu’aux informations ayant trait à leur permis d’exploitation. Jusqu’à présent, cette transparence s’était limitée à la confrontation de ce que les compagnies ont payé et ce que l’État a perçu. Depuis l’assemblée générale des pays membres de l’Initiative pour la transparence des industries extractives de Sydney le mois de mai dernier, il ne s’agit plus de publier seulement ce qui a été payé et ce qui a été perçu mais aussi de publier comment cette somme a été utilisée, dépensée mais également de publier comment (ou combien) a-t-on fait pour être en possession de son permis minier ?

Riana de Matin Madagascar
(...) en l’absence d’une stratégie de promotion et des coûts élevés des matériels, son introduction [de la micro-irrigation goutte à goutte] dans les pays en développement est encore récente. A Madagascar, des essais d’irrigation goutte à goutte ont été menés dans les années 2 000 mais ils n’ont pas été poursuivis, du fait de l’inexistence de chaînes locales de fabrication/distribution. Sur financement privé du groupe Coopernic, le FIDA a géré entre 2009 et 2012 un programme de développement de la micro-irrigation goutte-à-goutte dans 3 pays dont Madagascar. Le projet, appelé « Scampis », visait à améliorer le revenu de près de 9.000 petits exploitants maraîchers à travers cette innovation et à accompagner les acteurs dans la gestion  des ressources en eau et de fertilité des sols, afin d’améliorer les niveaux de production et anticiper les effets néfastes du changement climatique de même que l’augmentation excessive des coûts des fertilisants. A Madagascar, le Projet Scampis a été mis en œuvre par l’ONG Agronomes et Vétérinaires sans Frontières (AVSF).

R. Edmond sur Midi Madagasikara
Le MBDS ou Mobiquité, Base de Données et Intégrations de Systèmes fait son entrée dans le domaine de la formation supérieure privée malgache grâce à un partenariat entre l’Université de Nice Sophia Antipolis et l’IT University. (...) Selon un responsable de IT University, « en tant que  formation par apprentissage, le Master MBDS vise à former des spécialistes informatiques maîtrisant le développement d’applications de bout en bout (de la BD au téléphone) dans des environnements de mobilité et d’architecture sans fils, avec prototypage de projets dans tous les secteurs professionnels appuyés par des fournisseurs de technologie de premier plan. Le système privilégie  fortement le travail en équipe à travers la réalisation des projets industriels  sous l’encadrement des ingénieurs chefs de projets du MBDS » - See more at: http://www.midi-madagasikara.mg/economie/formation-en-ntic-le-mbds-accessible-madagascar#sthash.x2yxGy3L.dpuf

Newsmada
L'association Projets + Actions. Sogelink interviendra cette année sur un projet d'adduction d'eau potable dans la réserve de Vohibola. L'objectif du projet est d’accompagner les populations locales et contribuer plus généralement à une approche globale de protection de l'environnement et de développement économique. (...) Grâce à cette mission soutenue dès juillet 2013, la fondation contribue à donner un accès à l’eau potable, pilier de sa raison d'exister, mais aussi à protéger un site exceptionnel et contribuer à une approche globale de protection de l’environnement et de développement. Par ailleurs, le projet aura également comme objectif, la construction d’un dispensaire, la création d’une filière huiles essentielles et le reboisement de 1 000 hectares

Sur L'Express de Madagascar et Publié le 3 août 2012 dans Actualité Afrique
En 1960, 87 jours avant l’Indé­pendance de Madagascar, le gouvernement français place les îles Éparses, jusqu’alors considérées comme des dépendances malgaches, sous l’autorité directe du Ministre de l’Outre Mer. C’est le Général De Gaulle lui-même qui insiste pour que ces îles restent françaises. Ce n’est qu’à partir de 1973 que Madagascar revendique plutôt mollement la souveraineté des îles éparses, bientôt rejointe par Maurice. En 1979 et 1980, l’Assemblée générale des Nations unies a passé une résolution invitant la France à restituer les îles Éparses à Madagascar. 
Folojaona dans La GAzette de la Grande-Île
 Le rétablissement de l’ordre et de la loi va au-delà du simple retour à l’ordre constitutionnel. Il implique le respect absolu et en permanence de la Constitution, ainsi que celui des lois, ordonnances, décrets, règlements et usages, même les plus élémentaires. A quoi peut donc servir un retour à l’ordre constitutionnel si toutes les institutions prévues par la Constitution ne sont pas mises en place ? (...) De fil en aiguille, quand, en amont, le droit n’est pas appliqué au pied de la lettre, il ne faut pas s’offusquer si les décisions judiciaires ne sont pas exécutées en aval. A quoi bon réclamer la souveraineté de la justice si celle-ci n’est pas empreinte de respectabilité ? Quand la justice perd de sa crédibilité à partir du sommet, c’est tout le respect de la hiérarchie au sein de l’appareil judiciaire qui est bousculé et c’est toute la République qui est secouée.


FLASHBACK : Entrevue de Richard Claude Ratovonarivo sur Mada-PRO
PRESSE MALGACHE : 3. Première République (1960- 1975):
«La presse subit le règne de l’arbitraire»
O Mada-PRO : A travers différents cas que vous avez rapportés, on peut dire que la liberté de la presse a été sérieusement malmenée durant la Première République à Madagascar.

Richard Claude Ratovonarivo : La liberté de presse a été malmenée à Madagascar par le gouvernement Tsiranana. Et ce, au mépris de la législation en vigueur qui était calquée sur les lois françaises sur la presse. En fait, les décisions prises par le gouvernement malgache à l’encontre des journaux étaient souvent prises aux dépens de la justice, de la vérité ou de la raison. On peut donc dire sans ambages que la presse malgache a subi le règne de l’arbitraire durant la Première République.

Mais, il faut dire que les différentes formes de violation de la liberté de la presse se sont atténuées durant le régime militaire allant de 1972 à 1975 alors que la situation politique qui prévaut alors à Madagascar est, comme on le sait, particulièrement instable. Il faut même reconnaître que le général Gabriel Ramanantsoa est attaché par-dessus tout à la liberté de la presse. Pour sa part, le président éphémère Richard Ratsimandrava laisse à la postérité une remarque tenue à l’endroit d’un journaliste qui l’a accablé de tous les noms : « Mille fois vous m’insulteriez dans votre journal, mille fois je ne vous poursuivrais pas devant un tribunal. Mille fois, vous pourriez dormir sur vos deux oreilles car je ne vous ferez aucun mal ».

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