Dans L'Express de Madagascar
97 600 tonnes de sucre. C’est le bilan de la campagne sucrière 2013. Une quantité qui s’affiche au-dessous des prévisions du Centre malgache de la canne et du sucre. Ce dernier a tablé sur une production de 100 000 tonnes, soit la capacité maximale des unités de production opérationnelles. Selon les explications de son directeur général, Gaetan Ramindo, l’objectif n’a pu être atteint à cause des incendies provoqués dans les champs de canne à Analaiva Morondava et de Namakia. (..)
Depuis septembre 2009, aucun quota n’est imposé à Madagascar quant aux exportations de sucre sur l’Europe. Par contre, les tarifs préférentiels diminuent progressivement et doivent être supprimés en 2015. Mais grâce à des négociations, ils pourront s’étendre jusqu’en 2020.
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
... sur l’exercice 2010, le pays a exceptionnellement perçu les 100 millions US$ du consortium chinois Wisco. C’est la raison pour laquelle les recettes fiscales issues du secteur extractif ont été de 290,9 milliards Ar cette année-là, contre 176,8 milliards Ar en 2011. (..) Déjà dans le rapport EITI 2013 portant sur l’exercice 2011, Madagascar s’est conformé à certaines exigences de la nouvelle norme comme les procédures d’octroi de permis miniers. Mais pour les contrats pétroliers, ils demeurent secrets. Come la nouvelle norme exige un suivi efficace par le groupe multipartite (gouvernement, compagnies et société civile), il est temps d’exiger de lever le voile sur ces contrats. La société civile devrait être la première à l’exiger.
Dans La Gazette de la Grande-Ile
... selon les données de la FAO portant Plan de gestion sanitaire et environnementale relatif à la lutte antiacridienne à Madagascar, il apparaît que l’arrêt de ce long événement acridien a nécessité le traitement de plus de 4 millions d’hectares. Cela a coûté au pays et à la communauté environ 60 millions d’USD, majoritairement pour la réalisation des opérations de traitement antiacridien (Chiris & Duranton, 2012). (..) Pour faire face à l’actuelle situation acridienne à Madagascar, le Ministère de l’agriculture et la FAO ont préparé un Programme triennal (2013-2016) de réponse à l’invasion acridienne d’un montant total de 41,53 millions d’USD, pour lequel des fonds sont activement recherchés depuis décembre 2012; la quasi-totalité du budget de la première année est acquise.
Lalaina Arisoa dans Madagascar Matin
Bien qu’Antananarivo ait été classée ville la plus insalubre du monde en 2009 par le magazine Forbes... A Antananarivo, la décharge d’Andralanitra reste le seul endroit pour le dépôt des ordures de la Capitale. (..) plus de 100 tonnes d’ordures par jour provenant de la Capitale sont déversées dans la décharge d’Andralanitra. (..) Avec Madacompost, la part organique des déchets ménagers – plus de 70% du total – sert à fabriquer du compost, ensuite utilisé comme engrais naturel par les agriculteurs. Une trentaine de permanents travaillent à Madacompost, ainsi qu’entre 60 et 100 journaliers en fonction des besoins. (..) FAKO comme « déchets » et FIA, diminutif de « Fianarantsoa »... Les activités reposent principalement sur la collecte et la valorisation des déchets de la Ville de Fianarantsoa... Mise à part la réalisation d’un compost bio pour les agriculteurs, FAKOFIA s’implique également dans la revalorisation des matières plastiques en les associant avec du sable pour fabriquer des tuiles et des pavés en plastique.
Riana dans Madagascar Matin
Les études vétérinaires insistent toutes sur l’absence à Madagascar de maladies fortement répandues ailleurs. La peste bovine, les trypanosomiases, la fièvre aphteuse sont en effet inconnues à Madagascar. Par contre, la tuberculose et les parasitoses internes – fréquentes surtout chez les jeunes – sont des affections très répandues de même que le charbon bactéridie. Le charbon symptomatique a fait son apparition très récemment à Madagascar (1969) et l’épizootie s’est très rapidement étendue à l’ensemble de l’île faisant plus de 100 000 morts la première année.
Antsa R. dans Midi Madagasikara
945 nouvelles sociétés ont été créées au niveau de l’EDBM en 2013. En 2012, ce chiffre était pourtant à 997. Les autres établissements formels suivent également cette tendance. ... Plus de 90 % des établissements formels nouvellement créés concernent ce secteur d’activité [tertiaire]. La plupart ce sont des entreprises individuelles. Les sociétés anonymes sont les plus rares. (..) Ce n’est pas pour rien que Madagascar a reculé de 12 rangs, en termes de création d’entreprises. D’autres volets comme l’octroi de permis de construire, le transfert de propriété, l’exécution de contrats, l’obtention de prêts, ou le règlement d’insolvabilité ont également contribué fortement à la dégradation de l’environnement des affaires dans la Grande-île, ce qui a placé le pays au 148e rang des pays favorables aux affaires, d’après le rapport Doing Business 2014. Cette situation traduit, en effet, un recul, car l’économie malgache était à la 144e place, dans le Doing Business 2013.
Navalona R. dans Midi Madagasikara
Afin de redynamiser ce secteur en commençant en amont, l’Association Intercoopération Madagascar (AIM) lance un défi principal : la professionnalisation des producteurs qu’ils soient individuels ou issus des groupements. « Ce qui permet en même temps de faire face à un marché international qui est de plus en plus exigeant en matière de qualité des produits, de la régularité de la quantité et de la compétitivité des prix », a expliqué un responsable de l’AIM.
Noella Rakoto dans NewsMada
Le taux de couverture des échanges commerciaux entre Madagascar et la Chine progresse depuis quelques années. Cela veut dire que le commerce entre les deux pays évolue positivement. De 5,87% en 2007, ce taux est parvenu jusqu’à 22,12% en 2011.
Si l’on se base sur les données de l’Institut national de la statistique (Instat), les importations de Madagascar en provenance de la Chine ont augmenté au fil des années. En effet, en 2007 celles-ci se chiffraient à 467.078 dollars, soit une valeur actualisée de 1.057.931.670 ariary. (..) En ce qui concerne les exportations vers ce pays, bien qu’on ait remarqué une nette amélioration, il n’en demeure pas moins qu’elles sont moindres face à la valeur des importations. Les données fournis par l’Instat l’attestent avec 27.431 dollars, soit 62.131.215 ariary en 2007, régressant à 52.335 dollars, soit près de 118.538.775 ariary, l’année suivante. Curieusement, la crise n’a pas eu d’impact sur les exportations vers la Chine si l’on en croit les chiffres de l’Instat car elles s’élevaient alors à 52.272 dollars, soit environ 118.396.080 ariary. Elles ont poursuivit leur ascension pour arriver à 92.609 dollars en 2011. (..) [un responsable auprès du ministère du Commerce] précise « Le problème de l’exportation à Madagascar est la non-conformité des produits aux normes requises par les pays importateurs, notamment en termes de quantité mais surtout de qualité ».
Racl.R dans La Nation
Selon le bulletin humanitaire n°1 du système des Nation Unies, le Bureau international du travail (BIT) a évalué que « 336.000 à 1.250.000 emplois formels ont été perdus à Madagascar depuis 2009 ». (..) La Banque mondiale a placé Madagascar au rang des pays fragiles. Au cours de l’année 2013 jusqu’à présent, le bulletin humanitaire n°1 du système des Nations Unies rapporte que 92% de la population vivent sous le seuil de pauvreté avec moins de 2 dollars US par personne par jour. Environs 57% de la population vivent dans l’extrême pauvreté. Cette situation a engendré des violences liées au genre au sein des familles rapporte ce bulletin.
Racl.R dans La Nation
D’après l’enquête CFSAM (Crop and Food Security Assessment Mission) 2013, 27,5% des ménages ruraux , environ quatre millions de personnes, se trouvent dans une situation d’insécurité alimentaire , dont 2,7% en situation d’insécurité alimentaire sévère (388.000 personnes) et 24,8% en situation d’insécurité alimentaire modérée.
D.H.R dans La Verite
L’ entreprise Ultramaille, spécialisée dans la production de pull de haut de gamme pour la France et l’Italie en produit 350 000 pièces par an. L’ usine à Antananarivo emploie environ 900 personnes et en 2012, l’entreprise a connu une croissance de près de 8%. L’importation de matière première est facilitée et la fiscalité est avantageuse. La qualité de la main d’œuvre et celle des produits sont garanties. (..) Le secteur textile emploie actuellement plus de 100 000 Malgaches et ce chiffre pourra augmenter d’ici les prochaines années. Par ailleurs, le numéro un mondial de l'inspection et la certification Sgs a lancé un laboratoire de tests de conformité et de performances sur les textiles à Madagascar. Le laboratoire est ouvert aux fabricants de produits textiles et de vêtements locaux souhaitant se conformer aux exigences internationales.
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