Le girofle est l’un des produits de rente que Madagascar exporte avec un volume moyen de 20 000 tonnes par an auparavant. Pourtant, depuis l’année dernière, ce secteur rencontre des difficultés qui ont provoqué la baisse de la production. (..) Dans cette région [Analanjirofo] on a enregistré une baisse drastique en passant d’une moyenne de 10 000 tonnes sur les deux campagnes précédentes à 500 tonnes environ. Au nombre des raisons évoquées par la direction régionale du développement rural, (DRDR), pour expliquer cette contre-performance, on retiendra le cycle de culture triennal qui voit, sur sa fin, un « effritement du rendement » ainsi que la trop grande fabrication d’essence de girofle, qui est préjudiciable aux girofliers...
Dans L'Express de Madagascar
Tourisme, industrie, bâtiment et travaux publics. Selon le code général des impôts, ces quatre secteurs sont bénéficiaires d’une réduction d’impôt. (..) Cette réduction est égale à l’impôt correspondant à 50% de l’investissement réalisé. Toutefois, le droit à la réduction utilisé au titre d’une année d’imposition ne peut pas excéder la moitié de l’impôt effectivement dû.
Dans L'Express de Madagascar
Quarante huit à cinq milliards d’ariary. C’est le budget qui sera alloué par le ministère des Travaux publics, cette année, aux entretiens courants. Ce montant qui provient du fonds d’entretien routier c’est-à-dire des redevances versées par les opérateurs pétroliers, devrait toucher une longueur totale de 11 700 kilomètres de routes dans les différentes régions.
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
La loi des finances précise : « Le secteur secondaire est le principal moteur de la croissance pour l’année 2014. En effet, un accroissement de 10,5% sera attendu sous la forte impulsion des industries extractives (74,6%) ». Mais les perspectives mondiales pour les cours des métaux ne s’annoncent pas sous de bons auspices. Déjà en août dernier, des analystes du secteur ont avancé que pour les 2 prochaines années (2014 et 2015), les cours risquent fort de ne pas repartir à la hausse. (..) La valeur ajoutée du secteur extractif est de 3,22 milliards Ar à prix constants, soit 0,53% du PIB en 2011 d’après le dernier rapport de l’Initiative sur la transparence de l’industrie extractive (EITI 2013). Pour l’heure, Madagascar est loin d’être un pays minier. Il en est au tout début de l’ère extractive.
Arh. dans NewsMada
« Avant la crise, le marché national représente 35% de nos chiffres d’affaires et actuellement, il n’est plus qu’à 5%. La faiblesse du pouvoir d’achat des Malgaches et la diminution du nombre de touristes en sont les raisons » explique notre interlocuteur. Sur le marché international, ces exportateurs enregistrent aussi une baisse de 50% de chiffre d’affaires. D’après lui, une hausse de 15 à 20% du prix des matières premières est aussi enregistrée depuis l’année dernière. Malgré ces difficultés, l’artisanat malagasy arrive à survivre.
No comments:
Post a Comment