Navalona R. dans Midi Madagasikara
Opportunités d’affaires : Des sociétés étrangères à la recherche des produits de Madagascar.
Même les insectes attirent les opérateurs étrangers. Ceux-ci cherchent ainsi des fournisseurs dans le pays. (..) Les produits les plus recherchés sont notamment les épices tels que le poivre noir, les combavas, les grains secs comme le haricot blanc et le haricot rouge, l’oignon rouge, les champignons sauvages, la vanille et les fèves de cacao bio. Des opérateurs étrangers s’intéressent également aux produits miniers comme le graphite, les pierres industrielles et le minerai dit « pyrite de fer ». Un opérateur allemand, quant à lui, cherche des fournisseurs de sucre dans le pays. Par contre, des sociétés françaises veulent acheter des produits artisanaux de Madagascar, et ce, en grande quantité, comme les paniers, les sacs et les chapeaux en raphia ainsi que les nappes brodées. Des insectes attirent également les importateurs étrangers. A preuve, une autre société française qui fabrique des cadres de papillons et de coléoptères cherche des fournisseurs d’insectes dans le pays.
Dimisoa dans NewsMada
La crevette est le troisième produit exporté par le pays après la vanille et le textile. Pourtant ces derniers temps, cette filière a connu un problème notamment à cause de la maladie des points blancs (White spot) qui a affecté les crevettes. La baisse de la capture a ainsi été constatée puisqu’elle est passée de 7 918 tonnes en 2004 à 3 796 tonnes en 2012, soit une baisse d’environ 50%. (..)
Par ailleurs, en termes de rendement de pêche par jour, une baisse importante a été également constatée puisque les pécheurs n’ont eu qu’entre 616 kg à 531 kg par jour de pêche par bateau. (..) Pour ce qui est de leur prix, les crevettes malgaches sont vendues à 6 euros le kilo. A noter que la filière a contribué à 53 % de la valeur des exportations en production halieutique en 2012. En ce qui concerne la consommation locale, d’après les derniers statistiques, elle est de 7 kg par habitant par an ... le kilo s’achète dans les 10 000 ariary sur le marché local... Il existe actuellement 43 chalutiers industriels et sept artisanaux qui effectuent la pêche crevettière côtière.
Lanto Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
Selon les informations émanant d’une société d’exportation, le volume est passé de 1200 tonnes lors de la récolte 2012 à 900 ou 1000 tonnes pour la nouvelle récolte 2013. (..) Comme chaque année, la vanille Gourmet ou vanille noire ne représente que 10 à 15% de la récolte totale. Elle est exportable à partir du mois d’avril. Pour la vanille rouge, elle le sera à partir du mois de février.
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Depuis la crise, l’Etat a injecté dans la caisse de la Jirama plus de 390 milliards Ar. Selon le calcul du Trésor public, ce montant aurait pu financer 13 nouvelles centrales hydroélectriques de 18 MW chacune, soit 13 centrales de la taille de celle de Sahanivotry à Antsirabe. Mais de 2006 à 2008, l’Etat a également subventionné la Jirama à hauteur de 154 milliards Ar. (..) En 2005, les délestages ont coûté 1,5% du PIB à l’économie malagasy d’après la Banque mondiale. Et comme la production de la Jirama ne suit pas la demande, la société est obligée d’acheter de l’électricité auprès d’entreprises privées. De 2004 à 2008, le coût de la production de secours offerte par le secteur privé est estimé à près de 3% du PIB selon le FMI. (..) En 2005 et 2006, le Canadien Rodrigue Haché qui était à la tête de la Jirama, a réclamé une révision de ces contrats qualifiés également par des cadres de la Jirama comme criminels. En fait, l’électricité fournie provient de l’énergie thermique et coûte 2 fois plus cher que celle produite par la Jirama.
Anjara Rasoanaivo dans Midi Madagasikara
Car malgré la gratuité des services dans les centres de santé et des formations sanitaires, l’accès aux services de la santé est un luxe. D’abord parce que même si les consultations sont gratuites, le coût des médicaments ne l’est pas. Et à quelques dizaines de la ville d’Antananarivo, trouver 500 ar est déjà très difficile. Ainsi, à cause de ce coût des médicaments, les populations traînent des pieds pour aller chez le médecin, quitte à mettre en danger leur santé. Une mère de famille en témoigne alors : « Nous négocions avec le médecin, qui nous laisse payer petit à petit, parfois en 2 voire 3 échéances ». Elle parle là d’un service facturé à 4 500 ar.
Arh. dans NewsMada
Un nombre important d’artisans utilise le raphia pour leurs œuvres. Presque toutes les régions de l’île savent traiter cette matière de façons diverses. Toutefois, le raphia est devenu rare ces dernières années et les artisans ont du mal à s’approvisionner.
Une association d’artisans de la capitale qui travaille le raphia dénonce une exportation plus ou moins massive de cette matière. Ils assurent que le marché chinois s’approvisionne en raphia dans la Grande île. Du fait, les artisans malgaches, notamment ceux de la capitale, se contentent de récupérer les déchets d’exportation. (..) Si un artisan arrivait à vendre près de 2.000 pièces de produits par an auparavant, actuellement, il n’écoule que près de 500 pièces par an. Les principaux produits typiquement malgaches sont en effet faits à base de raphia, de soie et de corne.
Le réseau national de défense des consommateurs s’est d’ores et déjà positionné contre les exportations de matières premières, dont aussi les zébus sur pied. Il estime que les cornes, les peaux se font également rares sur le marché local au détriment des artisans. A cause de la libéralisation de l’exportation de peau, ce produit se fait rare et coûte cher pour les artisans.
Racl.R dans La Nation
« Si Madagascar arrive à intégrer ces gens du secteur informel dans la sphère du formel, le pays s’améliorera surement », souligne Prosper Razanajatovo. 80% des personnes œuvrant dans ce secteur sont des artisans, des marchands, des organisations paysannes qui se trouvent dans les divers fokontany, communes et régions de la Grande île. (...) Selon les chiffres du ministère de la Population et des affaires sociales, 53% des jeunes travaillent dans le secteur informel, 14% sont embauchés dans les entreprises et seulement 8% se retrouvent à travailler pour le compte de l’Etat.
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