R.Edmond dans Midi Madagasikara
# Le ministère des Mines et l’EITI figurent parmi les premiers signataires volontaires de la Charte d’accès à l’information.
# Le montant des dettes à rembourser par Madagascar dans le cadre de ses accords de prêts avec les bailleurs de fonds s’élèvera cette année à 217,9 milliards ariary dont 164,9 milliards ariary en principal et 53 milliards ariary en intérêt.
Antsa R. dans Midi Madagasikara
Les recettes fiscales prévues pour cette année représenteront 10,5% du produit intérieur brut du pays.
Noella Rakoto dans NewsMada
Tant que la situation ne s’éclaircit pas et tant que le pays ne dispose pas d’une nouvelle politique générale, celle d’austérité est de rigueur. Le taux de régulation est fixé à 4,3% pour le premier trimestre.
« Le taux de régulation est l’outil utilisé par son département pour cadrer les dépenses avec les recettes. Ces dernières sont composées des recettes fiscales, non fiscales ou encore des bons de trésor par adjudication. C’est en fonction de leur flux que le ministère peut établir le taux de régulation. Celui-ci permet donc de déterminer la limite des dépenses à faire » (..) Le directeur général du Budget, Jean Razafindrabe, a énoncé dans son exposé les taux adoptés jusqu’à la fin de l’année. Il précise, « Pour le premier trimestre, le taux de régulation s’élève à 4,3%, 42,2% et 71,4% pour les suivants et enfin 100% pour le 4è ».
Antsa R. dans Midi Madagasikara
... le ministre des Finances et du Budget, Lantoniaina Rasoloelison, a annoncé les points saillants de la loi de Finances 2014. « En termes de dépenses, le budget 2014 favorise la promotion des activités économiques et commerciales à travers le soutien aux secteurs porteurs pour un climat favorable à la relance économique, au soutien à la tenue des élections communales, et enfin, la sécurité alimentaire. En termes de recettes, il s’agira notamment de faire de la loi de finances, un socle permettant d’asseoir le programme du futur Gouvernement après le retour à l’ordre constitutionnel, une progression prudente des recettes, avec des dépenses fixées en fonction du déficit budgétaire soutenable de 1,6% du PIB »
Dans Agro Ecofin
«L’Etat devrait mettre en place des mesures de protection. Les dispositions prises actuellement, comme les droits de douanes de 5% sont peu rigoureuses» ... « Le sucre produit à Morondava n’est pas destiné à l’exportation. Il est plutôt approprié à la consommation locale. Sa commercialisation ne devrait pas être difficile mais le problème est que le sucre importé inonde le marché et à un prix plus bas » ... «Il est nécessaire de renforcer le contrôle des importations pour éviter que des produits entrent au pays sans payer les taxes douanières»
Noella Rakoto dans NewsMada
Le groupement des entreprises privées à Mahajanga (Gepam) réunit 31 établissements. Selon sa présidente, Nigar Barday, « Les entreprises privées affiliées au Gepam n’ont pas été épargnées par la crise. Et pour cause, entre autres, la concurrence déloyale a pris de l’ampleur » (..) « Nous voulons que la loi s’applique à tout le monde et qu’il n’y ait pas deux poids deux mesures », martèle-t-elle. Selon elle, il y a de nombreuses lacunes que l’Etat passe sous silence et qui, pourtant, sont loin de favoriser les entreprises malgaches qui respectent la loi.
Hade'nah dans La Nation
Les droits des travailleurs sont encore bafoués si l’on se réfère au nombre de travailleurs qui font de la plaidoirie auprès du Sekrima ou confédération chrétienne des syndicats malagasy. Selon le secrétaire général de ce syndicat, Rémi Henri Botoudi, le secteur textile et le secteur de l’informatique sont les secteurs où l’on enregistre beaucoup de défaillance en matière de respect des droits de l’homme. Selon toujours le président du Sekrima, plusieurs employés dans ces secteurs subissent des travaux forcés déguisés, entre autres le refus de congé ou encore le non respect des heures de travail.
R.V. dans La Gazette de la Grande-Ile
Cacao du Sambirano: Les cabosses rabougries. (..) La région du Sambirano, produit trois types de variétés de cacao, les Forastero, les Criollo et les Trinitario. (..) Selon les statistiques, le pays produit près de 6 000 tonnes par an. Mais suite aux efforts récemment entrepris par les professionnelles dans le domaine de la qualité, le cacao malgache est considéré comme étant parmi les meilleurs du monde. Et il a obtenu le label Cacao Fine de l'Organisation Internationale du Cacao, ICCO. A titre d’information, les premiers cacaoyers ont été introduits à Madagascar vers les années 1900. La première variété de cacao commercialisée fut le Criollo. Pendant cette période, Madagascar exportait plus de 120 tonnes de cacao par an et la grande majorité de cette production venait des plantations coloniales du pays.
R.V. dans La Gazette de la Grande-Ile
Les populations d’Ambilobe s’inquiètent actuellement de l’avenir de la filière canne à sucre. (..) En 2010, Ambilobe produit 253 557 de cannes broyées, dont 22 117 tonnes de sucres et 24 680 d’Alcool (Hlap) selon le Centre Malgache de la Canne et du Sucre. (..) Sans oublier qu’Ambilobe dispose de sucreries, comme l’usine Ouest Sucre, ex-Sirama. En général, la société achète environ 265 000 tonnes de canne, et une tonne de canne coût environ 57 000 ariary. Notons que le prix arbitraire susceptible d’augmenter suivant la production de sucre. Toutefois, la société travaille avec 24 associations de planteurs locaux.
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Cette plante [ylang-ylang] fait particulièrement la renommée de Nosy-Be appelée également île aux parfums de par ses plantations d’ylang-ylang. Il y a 2 ans, les cours de l’huile essentielle d’ylang étaient entre 90 et 110 euros/kg, alors que le coût de production était de 300 euros. (..) Il faut 100 kg de fleurs d’ylang pour obtenir 2 litres d’huile essentielle au bout de 12 h de distillation. (..) Tout comme le jasmin, le parfum tiré du vétiver ne peut pas être synthétisé. A Madagascar, cette plante est essentiellement utilisée comme un élément antiérosif et comme matière première pour l’artisanat. Elle devrait pourtant engendrer plus de valeur ajoutée si elle est transformée en huile essentielle pour l’industrie des parfums.
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